M. Arino, La subjectivité du chercheur en sciences humaines, L'Harmattan, 2007.

J. Astolfi, L'erreur, un outil pour enseigner, 2010.

J. Attali, Le Monde éducation. « Sauver l'école primaire est le principal moteur de la croissance, 2010.

G. Bachelard, La formation de l'esprit scientifique, 1938.

S. Baruk, L'âge du capitaine, de l'erreur en mathématiques, 1985.

L. Basco, La démarche clinique dans l'accompagnement en formation : vigilance et persévérance ? Spécificités, vol.5, 2012.

J. Beillerot, Le rapport au savoir : une notion en formation, Savoir et rapport au savoir. Élaborations théoriques et cliniques, 1989.

J. Beillerot, C. Blanchard-laville, and N. Mosconi, Pour une clinique du rapport au savoir, L'Harmattan, 1996.

J. Beillerot, Désir, désir de savoir, désir d'apprendre, 1996.

H. Bénony and K. Chahraoui, L'entretien clinique, 1999.

F. Besson and C. Kikuchi, L'Erreur, l'échec, la faute, Questes n°30, 2015.

C. Blanchard-laville, À l'écoute des enseignants. Violences dans le lien didactique. Revue de psychothérapie psychanalytique de groupe, vol.55, pp.147-162, 2010.

C. Blanchard-laville, L'approche clinique d'inspiration psychanalytique : enjeux théoriques et méthodologiques, Revue française de pédagogie, vol.127, pp.9-22, 1999.

C. Blanchard-laville, P. Chaussecourte, F. Hatchuel, and B. Pechberty, Recherches cliniques d'orientation psychanalytique dans le champ de l'éducation et de la formation, vol.151, pp.11-162, 2005.

A. Blanchet and A. Gotman, Série « L'enquête et ses méthodes » : L'entretien (2e éd. refondue), 2007.

A. Blanchet, L'entretien dans les sciences sociales, 1985.

S. Boimare, Peur d'apprendre et échec scolaire, Enfances & Psy, n o, vol.28, issue.3, pp.69-77, 2005.

S. Bohler, Apprendre de ses erreurs, 2017.

, Bulletin officiel n° 30 du 23 juillet 2015. Référentiel de compétences professionnelles du formateur de personnels enseignants et éducatifs, BO n°30 du 23 juil, 2015.

G. Canguilhem, Le normal et le pathologique, 2010.

M. Carnus, Chapitre 4. Le rapport au(x) savoir(s) du sujet-enseignant en didactique clinique de l'EPS : un « déjà-là décisionnel, pp.61-73, 2015.

M. Carnus and A. Terrisse, Didactique clinique de l'EPS. Le sujet enseignant en question Paris, 2013.
URL : https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00782595

M. Casper, Du « double sens » à l'équivoque : l'inconscient sur les chemins de la langue, Cliniques méditerranéennes, vol.68, issue.2, pp.123-130, 2003.

B. Charlot, Du rapport au savoir : éléments pour une théorie, 1997.

C. , Le rapport au savoir en milieu populaire, Anthropos, 1999.

B. Charlot, La problématique du rapport au savoir, rapports aux savoirs et apprentissages des sciences. Tunis : Publications de l'Association Tunisienne des Recherches Didactiques, 2000.

E. Charmeux, Cahiers pédagogiques n°494 -CRAP p, p.12, 2012.

Y. Chevallard, Concepts fondamentaux de la didactique : perspectives apportées par une approche anthropologique, Recherches en didactique des mathématiques, vol.12, issue.1, 1992.

C. Chiland, L'entretien clinique, p.PUF, 1983.

A. Ciccone, L'observation clinique, 1998.

M. Cifali, Une clinique en sciences de l'éducation ?, Les sciences de l'éducation en question, pp.31-38, 2002.

M. Cifali, Le lien éducatif : contre-jour psychanalytique, 2005.

V. Clavurier, Un savoir faire entendre. Essaim, vol.30, pp.87-104, 2013.

Y. Clot, B. Prot, and C. Wherte, « Clinique de l'activité et pouvoir d'agir, vol.146, 2001.

C. Dejours, Travail, usure mentale: essai de psychopathologie du travail, Bayard Descartes, R. (1641). Méditations métaphysiques. Paris. Quadrige, 1993.

D. Descomps, La dynamique de l'erreur dans les apprentissages, 1999.

G. Devereux, De l'angoisse à la méthode dans les sciences du comportement, 1967.

C. S. Dweck, Messages that motivate: How praise molds students' beliefs, motivation, and performance, 2002.

D. Favre, Démarche scientifique et pédagogie, Transversales Science/Culture, vol.8, pp.12-13, 1991.

D. Favre, Lobes frontaux, représentation du temps et apprentissages. Les Sciences de l'Éducation, pp.23-44, 1992.

D. Favre, Conception de l'erreur et rupture épistémologique. Revue Française de pédagogie, 1995.

J. Fiard and M. Auriac, L'erreur à l'école, petite didactique de l'erreur scolaire, l'Harmattan, pp.205-208, 2005.

S. Fix, Le Sujet entre injonction institutionnelle et division subjective. Le cas d'une discipline singulière : l'EMC. Mémoire Master 2 « Métiers de l'Enseignement, de l'Éducation et de la Formation, 2017.
URL : https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02376292

A. Flückiger, Formation au travail de l'erreur et didactique des mathématiques, Pedocs, DIPF François K, Le traitement des erreurs en situation contextualisée. L'Harmattan, 2006.

S. Freud and J. Breuer, Études sur l'hystérie. Traduit de l'allemand par Anne Berman, 1895.

S. Freud, L'interprétation des rêves, 1900.

S. Freud, Psychopathologie de la vie quotidienne, 1901.

S. Freud, Trois essais sur la théorie sexuelle, traduit par Koeppel, préface Gribinski, 1905.

S. Freud, Cinq leçons sur la psychanalyse, 1909.

S. Freud, Métapsychologie, Article Le refoulement, 1915.

S. Freud, La technique psychanalytique, 1918.

S. Freud, Préface, in Aichhorn A, Jeunesse à l'abandon, 1925.

S. Freud, L'avenir d'une illusion, 1927.

S. Freud, Abrégé de psychanalyse, 1938.

F. Freud and B. Breuer, Études sur l'hystérie, 1956.

D. Friard, Monique Formarier éd., Les concepts en sciences infirmières: 2ème édition, pp.205-208, 2012.

M. Gandhi, Lettre à l'Ashram, 1948.

T. Garcia-fons, Psychanalyse et pédagogie, une tension fructueuse: Exemple de l'apport de la psychanalyse à la compréhension de l'inhibition intellectuelle. La lettre de l'enfance et de l'adolescence, vol.72, pp.19-24, 2008.

A. Giordan and . Vecchi, Les origines du savoir : des conceptions des apprenants aux concepts scientifiques -Revue française de pédagogie, 1988.

S. Hamisultane, « La nécessaire distanciation du chercheur par l'analyse de son implication, 2014.

S. Harter, The construction of the self : A developmental perspective, 1999.

D. Houzel, Journal de la psychanalyse de l'enfant, vol.30, p.4, 1987.

D. Houzel, Empathie, identification projective, 2003.

G. Hubé, « Division subjective et division dans la psychanalyse, Essaim, pp.77-83, 2007.

T. H. Huxley, Ouvrage collectif, article Le « scandale » du British Museum, Pierre Thuillier, La Recherche en paléontologie, Points science, p.342, 1989.

R. Jakobson, Essais de linguistique générale, pp.217-218, 1963.

A. Jovenet, L'entretien de recherche d'inspiration psychanalytique, Recherche et formation, pp.23-36, 2010.

J. Lacan, Séminaire IV, la relation d'objet, 1954.

J. Lacan, Le Séminaire sur la "Lettre volée, Les Écrits, pp.9-61, 1955.

J. Lacan, Le Séminaire. Les formations de l'inconscient. Sous la direction de Miller J-A, p.5, 1957.

J. Lacan, Entretien avec Madeleine Chapsal paru dans L'express du 31 mai 1957. Les clés de la psychanalyse, La Cause du Désir, vol.99, issue.2, pp.43-54, 2018.

J. Lacan, L'étourdit, Autres écrits, 1972.

J. Lacan, Le Séminaire, Les non-dupes errent, 1973.

J. Lacan, Le séminaire, Livre XXI, Les non-dupes errant, 1974.

D. Lagache, . Quadrige, . Puf, and D. Lagache, L'Unité de la psychologie, 1949.

J. Laplanche and J. P. Pontalis, Vocabulaire de la psychanalyse, 1998.

J. Laplanche and J. P. Pontalis, Vocabulaire de la psychanalyse, PUF/Quadrige », 5 e éd, 1967.

D. Loizon and M. Gruet, L'enseignement de l'éducation à la santé en écoles élémentaires par des intervenants en EPS. Carrefours de l'éducation, vol.32, pp.65-79, 2011.

D. Loizon, E. Margnes, and A. Terrisse, Analyse des pratiques d'enseignement du judo en EPS, JRIEPS, vol.14, pp.63-82, 2008.
URL : https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00562128

R. Lourau, La clé des Champs, 1997.

S. Manon, Erreur et illusion, chapitre XIII -La raison, répertoire, textes, 2010.

P. Meirieu, Itiniéraire des pédagogies de groupes, 1989.

P. Meirieu, Le plaisir d'apprendre, Autrement, collection Manifeste, 2014.

C. Melman, Témoignages sur Jacques Lacan, L'Espace Analytique, 2001.

A. Mijolla, Dictionnaire international de Psychanalyse dirigé par Alain de Mijolla, avec la collaboration de, 2002.

J. Molina, Présentation pour l'UPA-L'erreur au risque de la psychanalyse, 2014.

Y. Montagne, « Savoir-y-faire » avec les élèves ; repérer une compétence professorale d'énonciation par une étude de cas. Revue des sciences de l'éducation, vol.37, pp.507-541, 2011.

Y. Montagne, Changer de ton en classe ; se déplacer dans le discours pour advenir sujet, 2012.

, Symposium Le sujet en question en éducation, XVIIe congrès de l'AMSÉ. Reims: Association mondiale des sciences de l'éducation

Y. Montagne, , 2021.

M. Neumayer and E. Vellas, Evaluer sans noter, éduquer sans exclure, Chronique Sociale Note de synthèse. Revue française de pédagogie, vol.151, pp.11-162, 2015.

C. Parent, P. Séguin, R. Burelle, and L. Gadbois, Croyances et attitudes des enseignants de l'ordre primaire de la région administrative du grand Montréal métropolitain à l'égard de la pratique de l'évaluation formative des apprentissages de leurs élèves, Actes du Colloque international de l'A.F.I.R.S.E. Les Évaluations, pp.9-11, 1991.

J. Passeron and J. Revel, Penser au cas par cas, 2005.

C. Pépin, Les vertus de l'échec, 2016.

A. Perraud-soliveres, Infirmières, le savoir de la nuit, p.234, 2001.

P. Perret, M. Dumesny, D. Grandjean, and V. Muonghane, Troubles des apprentissages et théories implicites de l'intelligence, Développements, vol.8, issue.2, pp.35-42, 2011.

E. Porge, Jacques Lacan, un psychanalyste, parcours d'un enseignement, 2000.

E. Procyk, M. Meunier, P. Lyon, and . Boeck, L'erreur forge le cerveau. Dossier apprendre de ses erreurs Cerveau & psycho -Centre de recherche en neurosciences, 2017.

R. Quivy and L. Van-campenhoudt, Manuel de Recherche en Sciences Sociales, 1988.

J. Rabain, dans Dictionnaire international de la psychanalyse, sous la direction d'Alain de Mijolla, Hachette littératures, 2002.

J. Ravenstein, G. Sensevy, and N. ;-«-grand, Statut de l'erreur dans la relation didactique, 1993.

Y. Reuter, Panser l'erreur à l'école, de l'erreur au dysfonctionnement, 2013.

C. Revault-d'allonnes, L'étude de cas : de l'illustration à la conviction, La Démarche clinique en sciences humaines, 1989.

C. Revault-d'allonnes, La démarche clinique en sciences humaines, 1989.

A. Rizzuto, La psychanalyse : une transformation du sujet par la parole. Topique, vol.78, pp.65-86, 2002.

C. R. Rogers, The Non-directive Method as a Technique for Social Research, dans American Journal of Sociology, 1945.

E. Roudinesco and M. Plon, Dictionnaire de la psychanalyse, 1997.

P. Perrenoud, Conférence d'ouverture du congrès de l'Anped (Association nationale pour la recherche en éducation), Caxambu (Brésil), 26-30 septembre 1999, 1999.

P. Perret, M. Dumesny, D. Grandjean, and V. Muonghane, Troubles des apprentissages et théories implicites de l'intelligence, 2011.

C. Reynaud and D. Favre, -Conception de l'erreur et rupture épistémologique : de la théorie à la pratique, Actes des XVIèmes Journées Internationales sur la Communication, l'Education et la Culture Scientifiques et Techniques, Chamonix, pp.4-8, 1994.

P. Ristea, Le rôle de l'erreur dans l'apprentissage du français langue étrangère, 2006.

P. ;. Romelaer, &. Roussel, and . Wacheux, Chapitre 4. L'entretien de recherche, Management des ressources humaines: Méthodes de recherche en sciences humaines et sociales, pp.101-137, 2005.

R. Salvain and P. , Clinique et psychopathologie du passage à l'acte, p.481, 1993.

B. Sarrazy, Le contrat didactique. Revue française depédagogie N° 112, 1995.

M. Sauret, Conditions méthodologiques d'une recherche clinique se référant à a psychanalyse dans le champ des STAPS, Sport psychanalyse et science, 1997.

F. De-saussure, Cours de linguistique générale, 1916.

R. Soundaramourty, De l'errance, comme expression pulsionnelle soutenue par un fantasme, 2002.

. Analyse-freudienne-presse, , pp.90-100

A. Terrisse and M. Carnus, Didactique clinique de l'éducation physique et sportive (EPS), 2009.

. Quels, D. Paris, and . Boeck,

G. Vecchi and N. De)-&-carmona-magnaldi, Faire construire des savoirs, 1996.

V. Vincent and M. Carnus, Le rapport au(x) savoir(s) au coeur de l'enseignement. Louvain-laNeuve, pp.87-100, 2007.

D. Winnicott, La mère suffisamment bonne, Petite Bibliothèque Payot, 1953.

C. Yelnick, L'entretien clinique de recherche en sciences de l'éducation, Recherche et formation 50, 2005.

S. R. Yussen and P. T. Kane, Children's concept of intelligence, The growth of reflection in children, pp.207-241, 1985.

S. Brousseau and G. , Les obstacles épistémologiques et les problèmes en mathématiques, 1976.

C. Diamant, Article de Lamoureux, M. Des élèves français inhibés par la peur de se tromper, 2010.

R. Droz, Erreurs, mensonges, approximations et autres vérités, 2003.

A. Giordan, L'erreur en pédagogie, Ecole changer de cap, Dossier thématique, pp.4-6, 2013.

Y. Montagne, « Savoir-y-faire » avec les élèves ; repérer une compétence professorale d'énonciation par une étude de cas. Revue des sciences de l'éducation, vol.37, pp.507-541, 2011.

D. Vasse and . Le-mépris, un peu en arrière pour ce qui s'est où ça a coincé mais s'il faut revoir on reverra en même temps, après c'est des notions qui sont toutes nouvelles aussi pour eux, et je sais que c'est pas fini pour eux.. ils vont le retravailler aussi après.. là je suis, après moi c'est.. c'est une méthode.. c'est, si tu veux la première année, et puis on a choisi de la prendre tous ensemble, donc c'est comme dans toute méthode, des fois on dit ouais chouette, on fait des trucs, et après on est plus "mouais, hm hein ?"et puis on dit bon ben on verra.. on continue parce on peut pas dire on peut pas affirmer elle est nulle cette méthode , on continue alors y'a des moments je me dis c'est quand même bizarre, ce qu'on fait et à d'autres je me dis on va dans des trucs que je n'ai jamais fait ou aussi loin que ce que j'aurais pu faire avec eux et ça m'intéresse C: Et si c'est nouveau et que ça plante, tu fais quelque chose de nouveau et que tu plantes une séance ça te fait quoi ? A: Ssss sss ce que ça me fait ? ben c'est heu déjà c'est y'a un challenge, y'a un petit truc. y'a un petit côté un petit peu, qu'est-ce qui a coincé, qu'est-ce que on peut faire? est-ce qu'on peut améliorer? revoir autrement ou ouais.. moi j'aime bien ces situations où on... tout ne coule pas forcément de source comme ça. Ca me plait, le fait de changer, puis de découvrir autre chose, ça me plait bien. après j'attends de voir, A: Ah oui oui oui oui oui oui je tout à fait C: Pour autant ils peuvent se sentir heu ? A: Non je pense pas mais après tu vois le lendemain quand on a repris "ah ben oui c'est comme ça" tu vois, pis voilà on reprend avec le sourire tu vois je lui dis c'est pas je suis si difficile C: On revoit et après c'est bon ? A: On revoit, ouiii on revoit et puis ah ben si faut revoir à nouveau on reprendra ou on ira, 1978.

, Je vois que ça va pas, à me dire est-ce que c'est vraiment utile ou pas utile, j'hésiterai pas à me dire, parce que je suis pas la méthode à la lettre je le fais aussi comme je pense bien de le faire. C: Est-ce que te souviens, tu me disais que c'était lointain mais tu m'as quand même parlé de deux maîtres ? A: Oui. C: En premier tu m'as parlé de ton maitre de cm2, tu m'as dit qu'ils vous a beaucoup offert A: Oui. C: Ils vous a offert beaucoup de choses, est-ce que tu peux m'en parler, développer ? "ils vous a offert tant de choses"? A: Ben si tu veux, le "tant de choses", c'est quoi ? C'est déjà être bien dans une classe, être bien dans un groupe, apporter des des matières et des activités qui étaient vraiment intéressantes, et puis qu'on prenait plaisir à faire, et très variées aussi dans plein de domaines différents, que ce soit du chant, du sport, des classes découvertes, mais à côté de ça avec hmm c'était un maître qui était très sévère qui avait vraiment uneee, c'était un peu l'ancienne école dans le sens où si, C: C'est pas un peu risqué pour tes élèves si tu veux qu'ils se sentent toujours bien ? C'est pas le risque de les mettre en difficulté et en erreur justement ? A: Alors justement, si je sens que c'est une méthode qui est trop difficile je la ferai pas, je voudrais pas les mettre là, là je m'amuserai pas

. Mais-À-côté-de-Ça, voilà un, y'avait une classe qui ouais, je je garde des souvenirs de cette classe, c'est un ensemble de choses, c'est pas que le maitre, c'est tout, qui fait que même si y'avait des exigences tout ça... moi je rentrais dans cette exigence là, elle me plaisait bien. hein, j'aimais bien soigner mon travail, j'aimais bien faire attention aux choses, j'aimais bien le sport, j'aimais bien ce qu'on faisait s'énerve en disant mais c'est pas possible tu comprends pas, des trucs comme ça, bon voilà, ça partait comme ça, mais sinon si moi par rapport à mes résultats de travail y'avait pas de d'exigences, y'avait pas à me punir pour ça. C: Et en 2ème tu parlais du maître de CP ? A: Oui mais mais le maître de cp c'était une horreur, c'est pas pareil c'était, il faisait peur à tout le monde donc

, Non je te dis ce maitre de CP c'est une horreur il faisait peur à tout le monde, il faisait peur rien que quand il passait dans le couloir

, C: Pourquoi ? A: Pourquoi j'arrive pas à te le dire c'était

, tout le monde en avait peur, c'était voilà, il criait tout le temps ffff c'était une horreur en classe. C: CP c'est la classe où on apprend à lire, et du coup ? A: Ben c'est au ce1 que je me suis réveillé j'ai changé d'école parce mes parents avaient déménagé, C: Tu t'en souviens physiquement ? A: Ah ben je je ouais je pourrais presque le dessiner si tu veux

, comment ça se passait avec lui ? A: Alors est-ce que c'était ça, je sais pas mais je peux te dire je je c'est juste le le personnage que, c'est même pas, j'ai même pas de souvenirs au cp de ce que j'apprenais. C: Tu ne te souviens pas de quand tu as appris à lire ? A: Non, non, je te dis j'ai juste souvenir de ce maitre d'école qui était pour moi vraiment un très mauvais souvenir, tout le monde en avait peur. C: A quels moments c'était, tu te souviens ? A: C'était des cris tout le temps, il criait tout le temps je vais te dire on avait toujours l'impression que ça n'allait pas quoi, donc ffffff on était tous un peu comme ça, sur nos

, A: Ah ben non, c'est l'horreur c'est pas un modèle d'enseignement pour moi c'est fffff je sais pas pourquoi il était comme ça. C: Tu dis tout le monde avait peur

, C: Tu aurais des souvenirs d'une, je ne sais pas, quelque chose qui s'est passé avec toi ? où il a crié sur toi ? A: Bon, c'est pas c'est pas très vieux je ne suis quand même plus hein

, quand même, il arrivait quand même à taper sur les doigts des enfants avec une règle, quand même déjà

, C: Pour quelles raisons ? A: Soit pour des problèmes de comportement, soit pour des problèmes de je sais pas quoi

. C:-l'enfant-qui-lisait-pas-bien-?-a:-c'est-Ça-le-problème-je-te-dis and . De, je peux pas je peux pas m'en souvenir vraiment c'était pour moi je vois le personnage, je pourrais presque le dessiner la physionomie, tout, mais après, tout le travail que j'ai fait au cp, je l'ai occulté j'ai j'étais un élève moyen lecteur, moyen. et puis après, au ce1, j'ai ben j'ai continué avec plus de plaisir à à l'école parce que justement le cp j'ai... c'est, je... je ne pas aller à l'école à cause de ce maitre d'école, voilà. C: Tu as des souvenirs de lui et toi ?

, C: Et à toi, il t'a tapé sur les doigts ? 180

L. .. A:-non, L. .. Presque, and . Le-lieu, et puis t'entends crier comme, comme voilà (inaudible) et puis de temps en temps, voilà... il s'est.. il s'énervait après quelqu'un et puis ça lui plaisait pas. C: Et toi? A: Oh, ça m'est arrivé d'être remué aussi... les oreilles, les machins... mais voilà, comme d'autres aussi, mais j'ai pas connu ça vraiment, les les taper sur les doigts, mais je.. j'ai eu des copains avoir ça je m'en rappelle... mais après, c'est tout. C: Tu te souviens dans ta tête d'enfant, ce que ça te faisait, quand tu l'as vu ? A: Ben, t'es pas bien t'es pas forcément, c'est pas des situations que t'es t'es ça c'est je sais pas c, ma place à peu près, près d'une fenêtre, et puis lui circulait dans les coul dans les dans les rangs

C. Tu-es-en-cp and .. ,

, A: C'est pas terrible, c'est je sais pas ça donne pas env

. Dans-mon, Ces jours quand tu m'as demandé identifier des personnes un petit peu, pour certaines caractéristiques, c'est voilà dans ma scolarité au primaire, il y a vraiment deux enseignants, un que je voudrais surtout pas être et puis un avec lequel je me suis régalé en classe, c'est surtout ça. Après, j'ai eu d'autres instits qui étaient bien, c'est pas ça.. mais tu vois, faire là j'ai deux extrêmes et voilà, y'en a un qui criait tout le temps dans une classe pour un oui, pour un non ou être un peu méchant avec les élèves pour un oui aussi, pour un non, ça ça me plairait pas, après peut-être qu'on a, qu'il attendait des choses qu'on arrivait pas à lui donner ou qu'on ne donnait pas ou qu'on faisait une bêtise et qu'il en pouvait plus, je sais pas, mais voilà. C: Tu penses qu'on "hérite, C: C'était souvent ? A: Je pourrais pas te dire mais.... je pourrais pas te dire mais

, un ensemble de choses qui font qu'on se forme et puis même pour après dans les expériences qu'on a à droite à gauche, qui font que oui, on est ce qu'on est maintenant. C: Pour terminer j'aimerais juste resserrer un petit peu sur.. tu m'as parlé de ton erreur au travail tu m'as dit que ça ne te posais pas de problème, que tu te remettais en question facilement, et dans ta vie ? Qu'est-ce que tu en fait ? A: Pareil, c'est pareil, si tu veux je suis un touche à tout j'aime le bricolage j'aime le sport j'aime avec mes enfants on fait, j'apprends de mes enfants j'apprends de mes erreurs, je si tu veux, eux aussi je pense, eux aussi, et puis avec mon épouse pareil. C: Tu aurais un exemple ? dernièrement, avec ta famille A: Une erreur ? heu.... tu veux dire ? C: Qu'est-ce que ça te fait ? tu dis que c'est utile que c'est pas un problème pour toi, Après on a sa nature aussi de fonctionner puis d'être, et puis ça

, Entretien 3

. Dans-la-classe-d'antoine, Juin, 2019.

, Il faut pas se surestimer, ni partir trop vite. Aussi, dans un marathon, c'est penser à l'alimentation, qui est super importante et puis avoir un bon entraînement avant, mais en gérant bien l'entraînement, c'est à dire des fois on est blessé ou ben quand on peut pas, faut savoir annuler des séances d'entraînement, des choses comme ça. Surtout, une gestion.. après, c'est du mental, y'a beaucoup de mental, surout sur la fin, bon ça c'est vraiment les derniers kilomètres, on va dire les sept derniers c'est vraiment beaucoup de mental, le corps, il a presque plus envie et faut continuer. C: Tu as déjà fait des erreurs, sur ces courses ? A: Ben, j'en ai fait mon premier marathon, j'ai fait l'erreur, je suis parti blessé, j'ai souffert sur la moitié de mon marathon, après je sentais plus rien. Donc pour la suite, ça a eu des conséquences aussi. C: Lesquelles ? A: Lesquelles. Ben, ce qui fait qu'après, j'ai trouvé un plan d'entraînement que j'ai au fil des années ajusté puis heu, vraiment qui me correspondait plus. C: Cette erreur, qu'est-ce que tu en as fait ? A: Ben, si tu veux maintenant je m'écoute plus, je fais plus attention à, àààà, à moi. J'essaie de plus sentir ce que je suis, des erreurs sur bien se connaitre. C: Toi, tu te connais ? A: Il faut, sur marathon

, Après des erreurs, heu, ça c'est des erreurs on va dire, pas d'orientation, je regrette pas du tout, je me régale dans ce que je fais, mais.. y'a tellement de choses sur lesquelles j'aimerais on va dire encore approfondir et j'aimerais connaître, j'aimerais pouvoir m'orienter différemment ou ne serait-ce que des fois faire un peu de trav... de boulot, avoir tu vois, garder une partie de ce qu'on aime bien, je sais pas soixante quinze pour cent

, ça fait partie des choses que j'aurais aimées personnellement. C: Et tu en fais quoi d'une erreur comme celle-là ? A: Ben rien, C: Tu lui donnes quelle degré de gravité à cette erreur là ? Tu saurais classer les erreurs ? A: C'est pas grave

, je considère que ça fait partie de la vie, y'a des choses comme ça qui arrivent qu'on laisse forcément, on donne des priorités à des choses et voilà. C: Quelle erreur est plus grave, pour toi ? A: (Silence) C: Une erreur

, A: (Silence)

. .. C:-heu, Après, si tu veux sur le plan personnel j'ai pas d'erreur grave, je vois pas trop, je vois pas trop ce que je peux te dire, au niveau de mes gamins

, dans la scolarité comme j'ai eu mes gamins ici, j'ai eu ma fille deux ans, après comme j'ai changé de classe je l'ai eu trois ans, trois quatre ans, je sais même plus, un truc comme ça, j'ui ça aurait été bien qui, qui change d'instit mais sinon c'est pas une erreur grave en soi, Tu vois ? C: Qui anéantit ? A: Quelque chose qui t

, Dans le bricolage j'ai commis plein de bêtises que je ne refaisais pas chaque fois, parce que même au niveau de ma maison, du, des travaux tout ça, quand tu te lances dans quelque chose que tu ne connais pas forcément, y'a des erreurs et puis tu t'en aperçois, puis la seconde fois tu ne les fais plus quoi. C: Si j'ai bien compris, tu veux dire que tu l'utilises, pour ne plus la faire ? A: Oui, tout à fait. C: A cause de quoi, on en fait ? A: Ben des fois par rapport à un manque de connaissances, ça c'est... un manque de compréhension de ce qui se passe, le temps de heuuu, le temps de on va dire quand on fait quelque chose, ben, le fait de le faire, de te lancer hop ça coince, ben on le refait parce que c'est pas comme ça. C: Et comment tu sais qu'elle t'a servi ? A: Elle m'a servi parce que tu, je voyais que ça marchait pas. Quand ça marche pas, tu sais qu'il y a eu une erreur quelque part, donc tu reviens en arrière, tu cherches où es l'erreur. C: Et tu vois qu'elle t'a servi ? A: Ah oui, elle me sert oui forcément après parce que je refais pas la même chose, mais même par exemple puisqu'on parle de course à pied c'est pareil pour moi, y'a des choses tu vois que ça marche pas, par exemple pour moi un divorce ça peut être quelque chose de grave. Pour des enfants.. pour les enfants.. pour tes enfants je me dis c'est grave, quoi. C: Les répercussions sont graves, ou l'erreur ? A: C'est les répercussions que ça va entraîner, et que ça peut entraîner, hein ? Donc là, y'a des choses qui sont graves comme ça, pour moi. Quand t'entends, je sais pas, des gens qui au téléphone hop tout de suite y'a un accident imaginons que je suis dans la... les dégats que cela fait au niveau humain c'est super grave, quoi. Moi, c'est ça, des choses graves. Parce que ça, des choses que tu vas porter toute ta vie, tu vas y penser toute ta vie. Ca va te ruminer toute ta vie quoi. C: Tu en as connu, des erreurs graves ? A: Des erreurs comme ça, non. Parce qu'après, y'a pas de réparation, y'a plus, tu répares rien, là, là je sais pas

, quel maître tu serais, si tu ne mettais pas en évidence les erreurs des élèves ? A: (long silence) Ben disons que je je je me sens, je je me sentirais un peu laxiste quoi, je veux dire hein je veux dire heuuuu, je m'en fous, tu vois ? C: Laxiste ? c'est à dire ? A: Si je faisais pas ça c'est comme si je m'en foutais un petit peu quoi tu vois donc heu je... je je sais pas... c'est important pas de les diriger mais de.. heu comment de... mais de les faire progresser dans un sens quand même, dans un sens où eux ils peuvent heuuu analyser un peu plus leur travail tu vois ? heuuu C: Montrer, c'est faire analyser ? A: Heuuu (silence) ben pas montrer, leur montrer que il a un soucis quelque part, mais après l'analyse elle se fait ensemble.. je sais pas faire faire en sorte qu'elle se fasse de paire, et après ils arrivent à se corriger, tu vois ? C: Se corriger avec toi? grâce à toi ? A: Pas forcément grâce à moi, ça peut être grâce à des outils, des fois je leur souligne l'endroit où y'a l'erreur et je leur dis tu vas prendre ton classeur outils et tu vas vérifier et là, ils vont le faire, tu vois, c'est pas moi qui vais leur dire comment il faut écrire des fois, mais je leur ai montré quand même y'avait dans certaines lignes un endroit par exemple à revoir hein, ou un mauvais résultats et ils refont et là le fait de refaire, ils vont s'apercevoir de quelque chose, C: Je te dis ça parce que les mots que tu as utilisés, c'est "le maître il est là pour montrer et mettre en évidence"l'erreur. A: Par rapport à l'erreur, hein ? C: Qu'est-ce que ça te ferait

C. Qu, ils le fassent seul ? Est-ce que c'est "se débrouiller" comme tu disais l'autre jour ? A: Ben j'aime bien quand même qu'il y ait dans leur travail de l'autonomie quand même. C: Tu en as parlé plusieurs fois, tu disais "il n'y a pas que l'école, il faut savoir se se débrouiller c'est

, Quelle satisfaction tu as, toi à mettre en évidence l'erreur et à guider vers la réponse ? A: Quelle satisfaction ? C: Oui, quelle satisfaction tu as, à faire ça ? A: C'est pas forcément une satisfaction, je serais plus content s'il n'y en avait pas d'erreurs, hein. C: Tu préfères qu'il n'y ait pas d'erreur ? A: Non, j'ai pas dit ça mais je veux dire par là que je je je vais pas si tu veux une satisfaction une satisfaction heu, si y'a une erreur, c'est pas ça, parce que si y'en a pas c'est qu'ils ont vraiment tout compris à la limite, hein, mais si y'a une erreur faut essayer de la mettre en évidence pour la comprendre pour éviter de la refaire voilà, mais après y'a pas vraiment on va dire une satisfaction à la voir cette erreur. S'il elle y est, faudra, faudra la voir justement, après voir pourquoi y'a cette erreur et comment on va la corriger. C: C'est un moment important celui-là ? A: C'est important mais si y'avait pas d'erreur, les gamins auraient peut-être tout compris et à la limite ils ont pas besoin de moi. C: Et toi, A: Oui il faut une volonté déjà et puis être débrouillard, arriver à se débrouiller avec ce qu'on a pour se sortir de heuuuu mmm de des fois quand on est embêté par quelque chose, faut pouvoir s'en sortir, trouver des remèdes à ça quoi. C: Et quand l'élève s'est trompé et qu'il est un peu perdu ? A: Ceux-là ils seront plus guidés

, jee me suis quand même bien débrouillé par moi-même tout seul, donc des choses qu'on sent aussi, on a tous des sensibilités différentes, mais j'ai beaucoup marché comme ça si tu veux, en potassant, en lisant, en faisant mais entre lire et faire, c'est deux choses différentes des fois, et des fois on est contraint par ce qu'on a dans les mains, et on s'aperçoit que tout marche pas comme dans des livres. C: Et alors ? A: Et là on en fait des erreurs, et le fait de les voir et de se dire ben non, là, ça marche pas comme ça, je vais peut-être procéder différemment ou employer ça différemment et puis je, ça va marcher. C: Est-ce que l'erreur est liée à l'apprentissage ? A: Pour moi, oui, C: Donc tu n'y trouves pas de satisfaction, mais c'est important ? A: Tu sais je suis un autodidacte pour pas mal de choses, que ce soit au niveau de la photo

, A: Quand au travail je... j'ai dit ça ? C: Tu m'as dit "je n'ai pas une pédagogie de l'erreur, A: Ah oui oui, à plein de niveaux, je vais te dire, au niveau personnel je te parle ce coup-ci. C: C'est ce que tu m'as dit, plusieurs fois

A. and ?. Oui, A: Ah ouais ? C: On parlait de l'erreur à l'école, on n'a parlé que de l'erreur à l'école dans le dernier entretien. A: D'accord, ok. C: C'est vrai que tu la montres vraiment utile pour toi

, A: Oui, c'est vrai. C: Et "je vais guider l'élève pour qu'il y arrive" ? A: (silence) (attitude de repli, réflexion) D'accord, ok. Mais... ouais après avec des mots comme ça mais est-ce que c'est pas un peu pareil aussi ? Si tu veux, quand y'a l'erreur et que tu guides un petit peu, est-ce que c, C: Oui, quand j'ai cherché à comprendre si pour toi l'erreur était liée à l'apprentissage, et tu répondais sans cesse que non

. C:-et-que-l'élève and . Qu, on avait vu quand on a analysé ta séance, tu as dis "je l'aide, je réexplique"? A: Oui, ça serait plutôt la pédagogie du modèle, en fait. C: Ben les mots utilisés sont "donner

. A:-oui, . Justement, and .. Tu-peux-m'en-parler-de-ce-moment-d'errance-?-qu'est-ce-que-Ça-te-fait-?-a:-pfff, Ben pour moi y'a des enfants qui n'arrivent pas sortir parce qu'ils sont, ils savent pas du tout, je pense qu'ils y arrivent pas parce qu'ils SAVENT PAS. Si tu veux, dans leurs notions ils sont perdus, y'en a certains, je pense qu'ils sont perdus. C: Tu as déjà ressenti ça, toi

, A: Nan.. oui mais ça oui ça c'était dû à l'enseignant et c'était quelqu'un qui faisait peur à tout le monde et après par rapport à ça je vois si tu veux la tête de l'enseignant. Si tu me montrais une photo je pourrais te dire que oui c'est lui. C: Tu m'as dit que tu pourrais le dessiner, que tu pourrais le décrire A: Oui. C: Tu veux le dessiner ? A: Non, ça non. C: Tu te rappelles de son nom ? A: Non non non, mais après je vois sa tête. C: Et ton maître de CM2, tu te souviens de son nom? A: Oui, ouais, tu vois c'est... ça je peux te dire c'est Jérôme X et l'autre je pourrai pas. Ouais. Et je pense que dans ma tête... il a été effacé. C: Il était comment ? A: Bof c'était quelqu'un qui était brun, cheveux un peu crêpus ébouriffés avec un nez et puis des lunettes toutes fines, un nez un petit peu pointu, très grand, très filiforme. C: Tu trouves une correspondance entre son aspect physique et son caractère ? A: Je sais pas. C: Il laissait une place à l'erreur, Tu as fait des erreurs quand tu étais élève ? A: Oui, bien sûr. C: Tu as un souvenir de ta première erreur marquante

S. Après and . Tu, est-ce que c'est quelqu'un qui avait, qui craignait, qui je veux dire, voilà, qui voulait pas que les élèves fassent des erreurs, ou c'est quelqu'un qui n'était pas bien du tout dans sa tête, ou est-ce que... il n'arrivait pas à faire face à la situation puis qui... criait, ça je sais pas, je je, Ca, je sais pas. Je sais qu'on en avait tous peur

, il y a avait quelque chose qui lui plaisait pas, c'était ça. C: Des erreurs de comportement ? A: Ca peut être une erreur de comportement certainement, je pense plus que ça, plus que le travail. C: Et toi, tes erreurs dans cette classe ? A: Ah ben j'ai du en faire ! peut-être en lecture

. Oui, je pense que c'était en lecture, lire à voix haute des choses comme ça, qui étaient traumatisantes. C: Pourtant un enfant qui apprend à lire il se trompe, c'est sûr ? Donc ça a dû t'arriver

, A: Ah mais ça, je dis pas! Ce qui est marrant, si tu veux, j'ai pas j'ai pas de souvenir

, C: La peur, quand même

, A: La peur, oui la peur c'est tout. C: Et traumatisant aussi

A. Ben, L. Fait-d'être-un-instit-traumatisant-c:-c'est, and . Quoi, qui est traumatisant ? A: Qu'est-ce qui est traumatisant ? C: Oui. C'est quoi, qui est traumatisant ? A: Ben pour moi, si tu veux c'est... c'est de pas pouvoir peut-être, je sais pas. Craindre le moindre débordement pour un ci, pour un ça

, avait des anciens d'ici qui ont eu, qui ont eu des instits heu, ce que heu, on discutait avec des anciens élèves on, je j'ai retrouvé un petit peu heu ces sentiments là mais avec des instits d'il y a pas très longtemps non plus tu vois ? C: Tu veux dire que ça existe toujours ? A: (silence) C: Est-ce que l'enseignant a forcément conscience de ça ? cette crainte de l'enseignant ? Que les élèves le craignent ? A: Eh bien tu vois, je me demande. Je sais pas, c'est pas évident, je, C: La crainte ? A: A cet âge là, on était tous ouais tous dans la crainte

, C: Mais la crainte de l'élève, pour toi, elle peut passer aussi par un enseignant qui ne crie pas ? A: Alors là, c'est peut-être autre chose. C'est plus sournois, non ? C: Je ne sais pas, qu'est-ce que tu en penses ? A: Ben je sais pas, il faudrait... (bafouille) des résultats, des résultats... y'a des fois des enfants, y, y.... leurs résultats.... leurs résultats sont super importants donc si ils ont pas des bonnes notes peutêtre que ça les. Peut-être que ils craignent l'enseignant, je sais pas, je... je.. je vois pas trop... après, pour moi un enseignant qui est dur c'est plutôt un enseignant qui est, qui va passer, qui va donner des petits coups sur la tête, qui va crier, des petites choses comme ça. Après peut-être qu'après un enseignant pour un enfant ça peut-être aussi le... sa notation, les résultats qu'il va avoir, je, je me suis.. pour l'enfant, par rapport à l'enfant. , je, je... si tu veux, je relativise beaucoup le résultat des fois des évaluations, tu vois ? c'est pas parce qu'un enfant a a raté quelque chose que forcément il est dans un cadre bien précis, il est dans une case, non. Pour moi c'est pas comme ça. Ca peut être lié à un moment, il a fait une connerie, des erreurs d'étourderie, des voilà, C: Ca passe forcément par des cris ? On ne peut pas avoir un enseignant qui ne crie pas et qui fait peur aux élèves ? et un enseignant qui crie mais dont les élèves n'auraient pas peur ? A: Oh non, je pense pas, quelqu'un qui est dur et puis qui crie aussi, je pense pas que ce soit une bonne ambiance. Pff je sais pas. Ce que j'entends dans le métier, quand j'entends des petites choses j'ai pas l'impression que les élèves qui ont été dans des classes comme ça ils ont gardé, voilà, ils sont pas satisfaits du tout je pense pas, ils sont pas dans une ambiance de travail sereine

, C: Mais qu'est-ce qui se passe s'ils réussissent pas ? Et qu'est-ce qu'il se passait pour toi avec tes parents ? A: Pour des parents, quand ça ne va pas (silence) ben, c'est c'est quand même une frustration oui une frustration, une frustration pas pour eux, mais c'est pour leurs enfants, je veux dire, ils sont embêtés pour leurs enfants, parce c'est... si... parce que que ton gamin il va il va continuer sa vie tout seul, t'as envie qu'il soit heureux, il faut qu'il arrive à trouver un moment de bonheur quel qu'il soit, pas forcément dans son travail mais dans sa vie en général le travail parfois en fait partie mais pas tout le temps moi je pense que après le travail y contribue forcément parce que c'est au niveau social c'est important quand même d'avoir (incompréhensible) social, dans la société, et ça fait partie de ton bien être aussi. Mais pour des parents s'ils voient que leurs enfants sont en échec et puis heu ça peut arriver après à des déprimes, à des enfants qui sont pas bien du tout, c'est difficile à gérer on en voit des situations comme ça. C: Toi tu en as connu des situations comme ça ? A: Avec mes gamins? C: Oui. A: Heu propre heu propre, non. Non. Si tu veux, j'ai deux enfants complètement différents j'ai eu ma gamine elle s'en sort très bien mais on va dire en pleine autonomie et après j'ai un gamin qui est moins scolaire on va dire et qui s'en sort aussi très bien mais différemment. C', C: Et toi, l'attente de tes parents? Tu as dit qu'ils "voulaient qu'on réussisse, comme tous les parents" A: Oui, je pense que tous les parents ont envie que leurs enfants soient bien et réussissent à au niveau de réussir

, C: Et tu faisais comment quand ils étaient petits et qu'ils se trompaient ? T'étais quel père ? A: Ah ben pfff

, Quand mon gamin part, il part à vélo heu ben des fois il demande comment on fait là je lui montre, je lui montre comment je fais et après je le laisse se dépatouiller, puis si ça va pas il reviendra me voir et on verra ensemble. C: Tes enfants, ton fils, tu veux dire que tu les as laissés comprendre ? A: Oui, mais quand même ça dépend par exemple je dis pas à mon fils tiens tu vas changer quelque chose je te te donne comme ça, non. Si il me demande je suis là pour l'aider et on travaille ensemble on le fait ensemble, hein on le fait ensemble et puis après je lui dis tu te débrouilleras tu te débrouilles puis si ça va pas, on reverra et après je je je fais pas "à sa place" si tu veux. C: C'est différent de ce que tu fais en classe ? A: Ben parce qu'on parle beaucoup d'erreurs là, mais j'apporte beaucoup (prononcé avec insistance) d'importance à l'ambiance d'une classe, pour moi c'est super important si tu veux, c'est les relations qu'on peut avoir tous ensemble, ça j'aime, voilà et après c'est ce qui fait que aussi, A: Ah ben je les laisse faire, je les laisse là, moi je je (incompréhensible) me prendre la main

, et puis y'a eu la fête de l'école, un départ à la retraite, et on peut faire quelque chose, ça part d'un petit truc puis les gamins apportent, A: On est parti dans un projet qui nous a tenu toute l'année et puis après on a fini donc on a fini notre projet

C. Le-climat-de-classe and . Ça, A: Oui, et l'émulation que ça peut créer, qui crée une motivation dans le travail aussi et ça, ça j'aime bien et tous les moments de classe découverte j'adore ces moments là. C: Oui

, A: On on on, on sort du cadre si tu veux un peu scolaire tout ça, mais y'a plein de choses qui se font, et ça pour moi, c'est super important

. C:-d'accord, Tu m'as dit aussi que tu faisais très attention à ne pas exposer l'erreur d'un élève

, A: Je veux pas blesser un gamin, ça ça c'est quelque chose que j'apprécierais pas ça ça m'embêterait je veux l'éviter. C: C'est en lien avec le climat ? A: Quand tu fais ça, justement pour la suite, le gamin je pense qu'il est un peu différent

C. Tu-le-sais-?-a:-ben-tu and T. , On va dire c'est un peu du feeling, je veux te dire, y'a beaucoup de choses tu ressens quand même des choses quand t'es en contact avec une personne, y'a des choses que tu sens plus ou moins bien

. C:-ca-se-faisait-À-l'époque and . Dans-ta-classe-?-a, Ah oui, oui lire à haute voix tout le monde y passait oui tout le monde y passait. C: Tu as des souvenirs de ça ? A: Oui de l'appréhension c'était en CE1 des moments de lecture mais si tu veux où il fallait lire à haute voix. C: Et des moments au tableau et de ne pas savoir? A: Ca ça m'est arrivé au collège ça si tu veux, sur une restitution mathématique, mais après c'est pas, ça m'a pas pas pas.. c'était sur des, en maths y'avait des résolutions à faire, des équations puis t'es interrogé heu, ben tu suivais pas forcément et t'es là

. C:-ca-t'avait-déçu-de-ce-prof and . Au-tableau-?-a:-sur-le-coup, Après moi si tu veux y'a des gamins, quand tu sens que ils sont pas aptes à passer au tableau et puis à répondre non j'éviterais. C: Tu ne l'as pas vécu personnellement à l'école ? A: Pas un truc qui me traumatise, non non, mais ça m'est déjà arrivé et de pas savoir et de repartir à ma place mais ça m'a pas traumatisé si tu veux. Mais ça arrive aussi ici dans la classe, tu interroges un enfant et puis à un moment donné il sait pas ben tu attends un petit peu, mais après tu le laisses pas tout seul, tu interroges un autre tu vois qui est-ce qui peut l'aider et pis voilà, Mais après ça m'a pas, pas plus que ça

J. , Si tu veux on essaie d'avancer quand même. C: Ca t'interroge ? A: Dans la mesure où après ça coince pas, non. Si tu veux, si ça coinçait pour quelque chose je me dirais faut peut-être revoir des, revoir ça, mais si ça coince pas, si ça permet, si c'est un petit moment et puis qu'après on peut continuer et puis qu'en fait c'était pas si grave que ça, ça s'est résolu dans le cheminement, non. Maintenant si ça empêchait de continuer puis de comprendre quelque chose de plus complexe, ben là on reprendrait. Moi j'hésite pas à reprendre. C: Qu'est-ce que tu penses de ta manière de traiter l'erreur dans ta classe ? A: (silence long) Alors là, bonne question. (silence) Déjà je je je je je j'suis pas si tu veux le... j'suis pas le genre de personne à avoir, à dire ce que je pense, c'est bien, je me remets facilement en question, sans problème donc j'suis pas du genre à dire c'est comme ça qu'il faut faire et c'est la bonne, quoi. parce que je considère qu'il y a plein de façons de faire les choses et d'arriver au même résultat. C: A part ta manière, après selon les classes, est-ce qu'on les reprend après, est-ce qu'on retravaille toutes ces erreurs là ? Je, je le fais pas

, C: Juste, ce que tu penses de ta manière de la traiter

. A:-ce-que-j'en-pense-?-ben, ai pas l'impression qu'elle ait mis des enfants dans l'échec, déjà. Voilà, enfin j'ai pas l'impression...(silence) ça c'est une chose, après heu (silence) sur la façon d'enseigner, je m'y retrouve aussi donc pour l'instant ça me convient, hein, je vais dire. C: Qu'est-ce que tu veux dire par "je m'y retrouve" ? A: Je m'y retrouve dans le sens où heu, comme je te dis, par rapport au climat de classe tout ça je trouve que ça fonctionne plutôt bien. C: Tu veux dire que ta manière de faire est favorable à un bon climat de classe ? A: Oui, je trouve que ça fonctionne assez bien. C: Y'aurait une autre manière de faire qui toucherait le climat

, est une erreur qui est on va dire récurrente, donc là on met le doigt sur une erreur, sans forcément cibler l'enfant, en disant cette erreur là, je la vois souvent, surtout dans une dictée, je la vois souvent. Tu dis "mettre l'enfant devant son erreur", si c'est un enfant, y'a que lui qui a ce problème là, je vais pas le traiter en groupe, c'est ça que je veux te dire, je vais le prendre lui je vais le mettre, on va prendre son erreur à part, tu vois si c'est la technique de la multiplication des problèmes de retenue et qu'il y a que lui qui fait ça je vais pas le retravailler avec tout le monde, ça sert à rien, et puis dire tiens toi t'as fait cette erreur là on la travaille tous ensemble au tableau ça sert à rien pour moi on retravaille qu'avec l'élève et puis je vais pas en faire un...tu vois, un.. on va faire ça de manière oui, on va le travailler de manière assez simple je veux dire dans le sens où ça va, t'as fait une erreur, bon maintenant on va essayer de plus la faire, on va voir ce qui va pas. C: Et s'il la refait ? A: Et ben là on va la, on va la re re ran re on va la reprendre à nouveau hein, C: Est-ce que mettre l'élève face à son erreur c'est... ça peut jouer sur ce climat, sur "être bien" ? A: Ben déjà quand on met un élève sur son erreur, vaut mieux le faire en apparté par rapport au climat je trouve, à part si ça peut profiter à un groupe

, A: Hm hmm,oui... ben là je lui dirais "est-ce que tu as bien aligné les chiffres, est-ce que t'as bien respecté la, les règles ?" en reprenant. Oui c'est vrai je dis ce qu'il fallait faire...hm, hm C: C'est ce que j'ai vu beaucoup pendant toute la séance, je ne sais pas si c'est ton fonctionnement habituel ou parce que j, et quand l'enfant disait "non, c'est pas ce qu'on a montré

, est ce qui est sympa, tu me fais fouiller un petit peu... (silence) après y'a des choses qui se font heu comme ça, automatiquement, tu vois ? donc.. (silence long) C: L'élève, il peut trouver lui-même ? A: Oui, il pourrait

, C: Là il sait ce qu'est une unité ? A: Oui, il pourrait trouver

, C: Là c'est la virgule qui fait qu'il n'aligne plus les unités, c'est la valeur des unités

, A: Là faudrait lui demander est-ce que t'as bien aligné les unités ? Et là tu l'incites à réfléchir sur les

, C: Est-ce qu'il y a moyen de lui faire comprendre que

, A: Est-ce que sans rien lui dire il est capable de faire ? C: Est-ce que c'est possible ça ? A: Je te retourne la question! (rires)

, C: S'il sait ce que c'est une unité, qu'on passe aux décimaux et qu'il fait l'erreur classique d'aligner les chiffres sans prendre en compte les unités, alors qu'il sait ce qu'est une unité

, A: Oui mais faut bien lui dire "là tu as fait une erreur

, oh c'est bon j'ai relu" ils vont (inaudible) un truc, et si des fois t'écris au tableau et que tu oublies un petit machin, ah là ils vont le voir tout de suite ! Et ça, ça m'a toujours épaté, et ça ça m'a toujours interrogé et je dis, qu'est-ce qui fait QUE EUX quand ils sont au travail et qu'ils doivent se relire il le font PAS, ça je pense qu'ils le font pas bien, ils analysent pas les erreurs et des fois toi quand t'écris, t'oublies un petit machin "ah ben là vous avez oublié ça" Et là et là tu vois, ça, ça m'a toujours interrogé. C: Est-ce qu'il est capable d'analyser une erreur ? A: Oui, mais "SON "erreur ? tu vois ce que je veux te dire ? C: Tu dis qu'il voit celle des autres et pas la sienne ? C'est ça ? A: Ouais oui oui oui ! C: Pourquoi il pourrait pas voir les siennes, C: Hm ? A: Est-ce que tout seul de lui-même si tu tu dis rien est-ce qu'il pourrait le faire ? Tu vois ? ce que moi je trouve marrant avec les gamins c'est que quand ils font un travail, tu leur demandes

, C: Pourquoi ? Je te la pose vraiment cette question. A: Là je sais pas

C. , Si tu veux c'est comme quand ils sont persuadés d'avoir juste et du coup ils le font pas ou quand ils se relisent, ils ont pas une lecture fine. C: Tu veux dire l'attention ? A: Oui c'est ça, ils font une lecture rapide. C: Pourquoi ? A: Peut-être que c'est moi

C. , Je dis pas tous, certains arrivent facilement à faire, à montrer, des fois si tu veux quand je leur demande de se relire ils vont dire "oh j'ai corrigé une ou deux fautes" mais c'est pas aussi fin que des fois ce qu'ils pourraient faire. C: Est-ce qu'on peut amener à le faire ? revenir sur sa propre erreur

. Ben, Quand je fais quelque chose, si je la fais pas, tant mieux! Si je la fais, bon ben je la vois puis je la je la je la reprends. C: Elle t'est utile ? A: Oui ouais mais utile tu vois ? utile ça voudrait dire qu'il faut que je fasse des erreurs pour continuer. C: C'est pas le cas? A: C'est pas le cas, je peux faire des choses sans faire d'erreurs, des fois tu as assez bien senti les choses tu le fais sans erreur. C: Pour les élèves c

, Ahhhh j'ai du mal à, elle est utile dans le sens, ah ! J'ai, je, c'est, j'ai du mal à dire utile ! C: et "s'en servir" ? A: Y'a des enfants, le problème c'est que des fois ils sont tellement bons, ils en font quasiment pas. C: Oui, mais ceux qui se trompent ? A: Ceux-là, ben oui mais si je parle de ceux-là par exemple, ceux-là ils en font pas, ils vont jamais se poser de questions, ils vont arriver un jour ils vont se prendre une grosse gamelle, peut-être que là ça leur fera plus mal que les autres, ça c'est possible, hein, C: Celui qui sait tu dis qu'il n'a pas besoin de nous, mais celui qui se trompe, puisqu'à l'école on se trompe, elle va lui être utile ? A: Oui

C. Tu-te-trompes-en-tant-qu'enseignant-?-a, Tu me fais réfléchir! C'est vrai que heu faudrait que je puisse voir un enseignant qui est basé vraiment sur la compréhension, je sais pas, est-ce que c'est voilà, comment faire ? pour que l'enfant corrige son erreur de lui-même sans l'enseignant. C: Tu disais qu'il y a de petits problèmes et de gros problèmes. A: Ben les gros problèmes pour moi, c'est le problème de comportement

C. Là, . Qu'est-ce-qui-est-insupportable, and . Pour-toi-?-a:-c', insupporte ce que j'aime moins dans l'attitude d'un enfant c'est un enfant qui n'a aucune motivation, qui n'a pas envie de travailler et après pourquoi il a pas envie de travailler c'est pour plusieurs raisons, je sais pas, là je pense que je suis plus démuni si tu veux après un enfant qui est pas forcément très bon ou même pas bon mais qui a envie de trav' qui est tjs volontaire qui cherhe à comprendre là c'est pareil je me régale parce que je me sens utile. C: Et du coup tu peux en vouloir à un élève ? A: Non. C: Et celui qui est capable mais qui fait rien ? A: Je vais pas lui en vouloir mais je me sens démuni c

C. Lui-en-vouloir, Celui qui fait pas l'effort si tu lui demandes sérieusement de trouver les réponses, qu'il peut mais qui se trompe ? A: Si tu veux quand c'est devant un problème de comportement comme là heu un enfant qui a vraiment pas envie pas motivé du tout j'essaie déjà de comprendre pourquoi il est comme ça est-ce que c

S. C:-est-ce-que-c'est-le-fait-de-;-le-fait-de-n'avoir-aucune-prise-qui-est-insupportable-?-a:-oui, si tu veux on a un réseau autour de nous pour aider, c'est ça. C: Mais qu'est-ce qui est insupportable pour toi ? A: De pas pouvoir l'aider et le faire progresser, de pas pouvoir travailler avec lui. C: Et cet enfant pendant la séance plutôt bon élève il a eu tout faux à la fin de la séance

, C: Et lui il était capable de répondre ? A: Oui, nan mais je lui nan pourquoi tu veux que je lui en

, Sa réaction... C'est un enfant plutôt émotif. C: Tu mets l'accent sur "se sentir bien", donc comment voir ces pleurs ? A: Ca m'embête de le voir pleurer. C'est un enfant pour lequel je comprenais pas pourquoi il pleurait, il est super émotif et les seuls moments où je l'ai vu pleurer c'était pendant des moments de sport où voilà il a fait une action et pis il y arrive pas au bout, ça l'énerve et puis donc heu tu vois il a un peu pleuré. C: Là il avait écouté tu crois ? A: Je pense pas, il était ailleurs. Là je pense qu'il était ailleurs, Comment interpréter ces pleurs ? A: Si tu veux, j'ai pas compris

, tu peux me dire ce qu'il incarne ? A: Ben quand tu vas à l'école et que t'as pas envie d'aller à l'école, ça te, t'as pas de plaisir à y aller, moi j'ai pas envie d'être comme ça. J'ai envie que les enfants ils aient envie de venir pour passer des bons moments moi j'ai ici Joakim qui a une tumeur au cerveau, ça fait deux ans que je l'ai c'est un enfant pour lui l'école c'est une soupape, on parle pas de sa maladie et ça voilà. C: Est-ce que l'école le sauve, un peu ? A: Oui quant tu connais le contexte familial et tout, l'école le sauve oui c'est une bouée d'oxygène. C: Et toi ? A: Moi j'ai un immense plaisir à voir çà, ça me fait du b.. je suis content pour lui si tu veux. C: C'est un sentiment que tu aimes en tant que personne ? sauvez de quelque chose ? A: Nan. Mais c'est un sentiment de bien être, je veux que les enfants soient bien, je me considère pas comme un sauveur, pas du tout, mais je veux que les enfants quand il viennent à l'école ils se sentent bien ils, Hm tu avais dit du maître de CP "je ne voudrais pas être ce maitre

, On est fait de différences et ce sont ces différences qui font que pour moi, au niveau de notre façon d'enseigner, au niveau d'eux, au niveau de ce qu'ils aiment ce qui fait qu'ils ont leur propre personnalité puis qu'ils vont grandir voilà. C'est ça qui est merveilleux pour moi, formidable. Il faut qu'ils aient le plaisir d'aller à l'école, plaisir de travailler à l'école, pour moi. Ca c'est important. C: Et si c'était pas le cas ? A: Ben j'aurais moins envie moi de, d'enseigner. Si je sentais que pour moi c'est moins agréable si pour eux c'est c'est c'est voilà ça.. y'aurait peut-être moins d

.. Ben-si-tu-veux,-mon-père-c'est, trop maniaque, voilà. Sa maniaquerie fait que des fois, génère des fois des tensions niveau famille. C'est tout. C'est vraiment un excès de maniaquerie qui fait que des fois ça génère des tensions inutiles pour moi, voilà. C'est un un des gros reproches que je ferais à mon père. C: C'est une forme d'exigence ? A: Oui (rires) mais trop ici. c'est un peu pénible à... tu vois, on va chez mes parents, tout ça, si tout est pas nickel, si le chien a fait pipi à tel endroit ça peut être très embêtant donc non. C'est un excès de choses comme ça qui font qu'après c'est fatigant à force. C: Ca empêche ce bien être que tu dis rechercher ? A: Oui tout à fait, le problème c'est que on respecte ça, c'est pas le soucis, mais c'est trop excessif je veux dire on est pas des cochons. Y'a un excès de choses qui fait que.. je considère que la vie, il faut trouver un équilibre, mais c'est comme dans tout, dans la course, dans tout dans l'alimentation, c'est dans tout, il faut trouver un équilibre, dès qu'on est trop, que ce soit on mange pas assez ou trop de sport, trop de ci, il y a un déséquilibre qui se fait. C: Il a toujours été comme ça ?

C. Tu-Étais-enfant-?-a:-si and . Ça-y-Était.-ca-y-Était-Ça, Ca me pesait aussi, hein. Parce que ça me pesait aussi mais là je le perçois de plus en plus et puis ça m'embête de plus en plus, et je trouve ça dommage, ça nuit à quelque chose qui n'est pas utile. Je lui en veux pas, si tu veux, mais.. il est comme ça, il est comme ça, mais... je trouve que c'est dommage, on perd des choses, on manque des choses, ça nuit. Ca empêche le fait de dire ah ben tiens

, C: Et ta mère ? A: Ma mère le devient un petit peu maintenant mais après c'est des problèmes de santé, des choses comme ça qui font que, donc

, Et ta mère, tu vois une erreur qu'elle a faite ? A: (silence) Ahhh. C: Ce qui te v

A. Si-si-nan, Y'a une fois si tu veux, j'étais avec mon maître de CM2 on a fait une rencontre foot et j'étais à l'avant et je sais pas, il a tiré comme un malade et je me suis pris le ballon en pleine face, en pleine face, hein. J'étais à 2 mètres de lui, je suis tombé dans, je suis tombé dans le coma, un petit coma quoi, si tu veux hein, pas longtemps, elle travaillait aux urgences et donc elle avait l'habitude si tu veux de voir arriver aux urgences des cas très très graves, d'accord ? Et nous le moindre bobo qu'on avait c'était forcément pas grave. On a été beaucoup si tu veux, elle était beaucoup moins attentive aux bobos qu'on avait

C. , si on te donnait une punition, on t'en donnait le double et et là.. là c'est après coup c'est pas

. C:-c'était-dur-?-a:-c'était-une-autre-Époque, aujourd'hui il arriverait un pépin déjà ça serait SAMU direct école ça serait SAMU et on appellerait les parents mais tu serais parti en SAMU parce que vu la patate que j'avais au nez ! je vais te dire ce serait comme ça, mais voilà. Ca empêche pas que c'était un super instit que j'ai vécu plein de choses avec lui pendant mon année tu vois c'est... une autre époque, c'était pas pareil, c'est différent. Dans dix ans, je pense que ce sera encore une autre époque. Hein ? C: Comment tu étais autonome enfant ? A: Pas mal. C: C'était bien vécu ou ? Tu aurais souhaité qu'on soit plus attentif si je reprends l'exemple que tu viens de donner ? A: Non parce que si tu veux c'était quelque chose qui était inscrit, c'était comme ça quoi, on savait que ça marchait comme ça

, On s'est connu à D*** par nos études et au début on s'était dit on cherchera un endroit dans le sud parce que moi je suis méditerranéen et si tu veux y'a des endroits autour de Valence, l'arrière-pays pas pas la provence mais plutôt au dessus de la provence des endroits que j'aimais bien et pis ça s'est arrêté net. Ca a été plutôt ici que ailleurs, y'a pas eu de recherche, c'est plus à ce niveau là, voilà, au niveau de l'installation, c'était plus facile à une époque de se retrouver ici mais voilà, donc c'était le manque de on va dire de heu comment, Et comment tu réagis, à ça ? A: Ben ça m'a ça m'a coûté au début

A. Oui, ils avaient fait, c'est pas comme s'ils avaient été lâchés et qu'on savait rien de ce qui se passait, de ce qu'on sait hein, si ça se trouve ils ont fait des conneries qu'on sait pas moi hein. C'est possible moi quand j'étais gamin c'est ce qui se passait. Peut-être qu'ils ont fait des choses qu'on sait pas forcément. C: Du coup ça te fait quoi ? A: Ben ça dépend lesquelles (rires) tu vois si c'est, tu vois je connais ma gamine elle me fait courir deux fois à j'sais pas quelle heure du matin trois quatre heures du matin soit parce qu'elle a perdu ses clés, soit parce qu'elle se retrouve avec une roue crevée, puis elle retourne pas chez ses copains alors que c'était dix fois plus simple

, il y en a des petits trucs comme ça, ça fait partie des petites choses qui sont agréables à se souvenir, c'est sympa. C: La dernière erreur que je te demanderai, ça sera une erreur de collègue. A: Des erreurs de collègues !? Qu'elles auraient fait ? C: Oui. A: Oui ici y'en a une qui c'est, c'est par rapport aux absences, voilà c'est des trucs, ça pour moi y'a des choses que j'accepte pas trop, quoi.. que j'arrive pas à comprendre qui pour moi sont pas normales, (interruption) et donc si tu veux après ça fait partie des petits trucs, je me dis des fois

, Et j'aime le partage, faire des rencontres et j'aime aussi être seul, je suis quelqu'un d'un peu solitaire dans mes activités, c'est un mélange de partager et puis aussi.. des fois tu cours seul aussi, d'ailleurs j'aime bien. C: Et tes défauts