, Exemples de situations d'apprentissage (les déménageurs) avec des adaptations -Tiré de Handicap et activité physique, jeux et sports collectifs, p.20
, Solène 6 : d'accord// est-ce? que vous avez déjà observés des : interactions :? entre euh : élèves en situation de handicap? et élèves valides : euh : lors? des jeux collectifs, p.12
, ah : mais bien sûr oui oui y a des interactions : y : y : ça peut aller par le ::/ regard? la parole? le rire? ou le toucher hein : euh : dans des jeux collectifs où : y faut : se passer une balle ou : passer entre deux enfants?/ y a du contact euh:/ oui oui là y a absolument pas de recul par rapport à ça?, vol.6
, et :: vous : n'avez jamais observé : ? une euh : une euh : comment dire// un re?jet de la part : ? euh : des élèves valides vis-à-vis de l'élève en situation de handicap?, vol.7, p.14
, Kinésithérapeute 7 : //je peux pas : dire rejet hein : j'peux j'peux pas parler de ça en fait euh :: y a y a de toute façon un décalage fin/ de toute façon? il existe parfois des décalage : dans la réalisation motrice de l'enfant? donc c'qui : le met un peu :: en retrait par rapport à ce que produisent les enfants valides/// alors : euh : c'est un rejet par défaut dans le sens où
, Solène 8 : donc? est-ce que vous pensez/ que parce que le rythme est différent:/ les enfants valides/ euh :: ont conscience que l'élève en situation de handicap n
, Kinésithérapeute 8 : j'sais pas si si y font ça c'est c'est des petits? donc? ils sont centrés sur eux-mêmes hein? // euh : ils ils vont quand même gérer l'activité pour eux-mêmes? // euh : après euh:/ y a quand même globalement de la bienveillance : j'trouve:/ et euh : et parfois euh c'est vrai qu'on assite à des des : un petit peu de l'entraide (soupir) même si quand même comme chaque enfant centré sur lui-même : à ces âges-là?/ va quand même euh : faire faire pour lui et essayer de gagner par exemple? ou de : de terminer la tâche qu, po?sitive / je trouve/ 17 Solène 9 : d'accord
, est : effectivement d'aller faire des séances de rééducation :? /su/ comme on parlait des lieux? de vie : su/ dans les les écoles mais pour ces temps de rééducation moi je : l'enfant? ne reste pas avec son groupe classe y peut pas faire la séance/ donc en fait je le vois pas en situation : je/ je le vois de manière furtive : quand j'arrive : quand j'vais le chercher? / dans le groupe classe mais globalement je trouve que les écoles font un beau travail/ d'inclusion:/ alors après/ y a un temps de de d, alors euh : alors euh l'autre partie de mon travail c, vol.9
, Solène 10 : d'accord/ et une : une dernière question? qui me vient à l'esprit// a : avez-vous le sentiment :: que plus? le handicap est visible : plus les : enfants valides? euh
, Ecole maternelle n°1
, Classes de petite section / grande section (mélangées le mercredi matin)
, Elève en SH se trouve un peu écartée vers le kiné et l'AESH, aucun moyen de savoir si elle a compris les règles du jeu, personne ne lui a expliqué. Il semblerait que l'AESH ou le kiné lui explique (vaguement) lorsqu'elle fait l'activité, l'enseignante explique les règles du jeu aux élèves qui sont assis par terre
, X est une petite fille en situation de handicap moteur IMC (fauteuil roulant), accompagnée par une AESH. Lors des jeux collectifs, certains élèves demandent à X si elle va bien. X semble être épanouie dans ce groupe classe
, En l'occurrence une petite fille devait retourner dans la cage faite par A et l'élève en SH. Aa tient les mains de X (il semble s'appliquer). L'AESH doit rappeler à A de lui tenir les mains, deux élèves se tiennent debout, bras tendus et main dans la main de son duo
, elle veut bouger » (X gesticulant car heureuse d'être là), A semble être intéressé par ce que vit X. Cependant, il s'impatiente du rôle qu'on lui a attribué (il veut devenir écureuil). Lors de la musique, les deux enfants ont (un moment donné) dansé ensemble
, X, ayant des difficultés pour se déplacer était donc seule à l'opposé de la classe. L'AESH l'encourage à rejoindre le groupe. X avance seule et se dirige vers deux petites filles qui lui font « barrage » avec le sourire (difficile de connaître leur intention : lui barrer le chemin ou s'amuser avec elle). L'enseignante explique que les élèves vont inverser leur rôle, les écureuils font les cages et les cages deviennent écureuils, Elle dispose les élèves dans la pièce. X est seule vers la fenêtre puis la maitresse la prend et la met écureuil dans une cage
, Une petite fille dit « faut faire doucement avec X », la maitresse répond « nous faut faire normalement ». L'AESH encourage X à avancer toute seule
, La musique s'arrête, X n'est pas dans une cage. L'AESH appelle donc vite la maitresse pour faire une cage au-dessus de X et la faire « gagner/ réussir ». Injustice ? Les élèves n'ont pas relevé ce moment. La musique reprend, deux petites filles lèvent les bras pour dire à X de venir dans la cage au moment où la maîtresse va arrêter la musique (empathie, compassion, intégration). La musique reprend, mais la musique s'arrête. X n'a pas le temps de réagir, une petite fille tire son motilo pour l'amener vers elle mais X va dans une autre direction. Elle va vers une autre cage mais les petites filles ne la laissent pas entrer, La maîtresse se confie au kiné « parfois c'est pas très synchro » (à cause de la lenteur due à son handicap, X est en retard dans les apprentissages par rapport aux autres élèves
, Alors les deux premières petites filles disputent celles qui ont rejeté X et tire X pour la mettre dans leur cage
, La maitresse rebondit « aller cage à deux écureuils !!
, AESH enlève X de son motilo pour la mettre assise avec les autres. Elle s'assoie et l'assoie devant elle, elle prend ses mains pour qu'elle puisse suivre les gestes et lui dit « on fait comme les copains et copines ». Tout le monde se remet debout sauf X pour faire de nouveaux gestes (en même temps qu'une musique), l'AESH encourage X et l'aide à faire ses gestes (bras et mains). Le kiné regarde X et fait les gestes pour l'encourager, qui elle cherche son regard. A la fin de la motricité, La maitresse demande aux élèves de s'éparpiller dans la pièce. Un élève tire X, la maîtresse dit « Laisse-la avancer toute seule, vol.15
, Ecole maternelle n°2
, barrière de la langue) -atteint d'une anomalie génétique Les élèves sont des pingouins, ils doivent rejoindre leur banquise, par groupe, sans toucher le sol (qui représente l'eau). Ils sont environ 5 par groupe. Le reste de la classe attend sur le côté de la salle
, Avant le top départ, les élèves sont tous sur le second tapis. Ils doivent prendre l'autre tapis pour le poser devant celui sur lequel ils sont pour éviter de tomber dans « l'eau ». L'élève en SH passe dans le dernier groupe
, Il semblerait qu'il n'y ait pas beaucoup d'interactivité (est-ce parce que le handicap est peu visible puisqu'il marche ?). L'enfant en SH n'encourage pas les autres groupes
, La maitresse change la variable de l'activité, elle met 4 équipes en même temps (cf. illustration avec tapis vert)
, L'élève en SH est l'élève qui se déplace en dernier sur son tapis. Deux autres élèves lui disent : vite, pp.dépêche-toi
, élève en SH se déplace directement vers lui car il est conditionné à être séparé du groupe classe. La maitresse lui dit : « non tu restes avec nous aujourd'hui ». Quand l'élève en SH est arrivé sur la banquise, il a failli tomber
, Il chahute avec un autre élève. La nouvelle activité est la « course des pingouins ». 4 élèves s'affrontent dans cette course (ils sont équipés de cerceaux, en forme de ressort, La maîtresse fait asseoir les élèves sur des bancs pour expliquer la nouvelle activité
, Tous les élèves l'encouragent à rejoindre la banquise. Lorsque d'autres élèves passent, il est assis contre le mur avec d'autres élèves. Il rigole avec et joue avec les mains d'une petite fille. Il enlève son chausson pour s'amuser, la petite fille à côté de lui lui a remis
, l'élève fait par imitation et semble heureux d'être là (sourires), la maitresse l'encourage en lui disant « c'est bien B », cependant il est freiné par sa condition physique (exemple : mettre ses mains sur ses hanches et lever un
, Classe de PS / Elève en situation de handicap : paralysie centrale Mise en place du jeu des petits écureuils (même activité que Ecole maternelle n°1). La maitresse explique les consignes aux élèves qui sont assis contre le mur de la salle de motricité. L'élève en SH sourit beaucoup et est mélangée dans le groupe. Puis, elle met en place les groupes. Dans chaque groupe deux élèves se tiennent les mains et un élève se met sous les bras de ses camarades
, Au départ de la musique, l'élève en SH lâche les mains de son camarade et va se promener, comme si elle était un écureuil (mauvaise compréhension des consignes). L'ATSEM la rappelle pour qu'elle reforme la maison de l'écureuil. Elle rigole beaucoup avec la petite fille en face d'elle. A un moment
, La maitresse procède à un changement des rôles, cependant, l'élève en SH garde le même rôle, elle doit tenir les mains d'un autre élève. La maitresse rappelle aux élèves que les cages ne doivent pas bouger, chose difficile pour l'élève en SH qui a un manque d'équilibre. Quand la musique s'arrête, les petits écureuils doivent rejoindre leur maison. L'ATSEM s
, Quand la musique d'arrête, l'élève en SH tente de regagner une autre cage, elle tape le petit garçon qui façonne la cage et lui tire le tee-shirt. En attendant, l'ATSEM pique la cage de l'élève en SH et lui dit « regarde X, c'est dans ta maison que tu devais rentrer
, La maitresse remet la musique, les écureuils se déplacent dans la salle, X marche lentement. L'élève en SH se dirige vers deux petits garçons pour rentrer dans leur maison. Les deux garçons la poussent pour ne pas qu'elle rentre dans la maison
, ils doivent en trouver une autre. La musique est en route, l'élève en SH se déplace, elle cherche du regard le kiné qui l'observe, qui l'encourage « c'est super ! » et lui sourit beaucoup. Quasiment tous les élèves qui font les maisons refusent d, La maitresse change les règles : les élèves/écureuils n'ont plus le droit de retourner dans une maison
, Ils doivent se mettre en boule et sauter dès que les paroles de la musique leur indiquent cette action. C'est au tour du groupe des lapins jaunes (celui de l'élève en SH), l'ATSEM l'aide à se mettre au milieu de la ronde. L'élève en SH n'arrive pas à se mettre en boule et à sauter par la suite, Après ce jeu collectif, la maitresse invite les élèves à se mettre en ronde
, les élèves se déplacent dans la salle de motricité à la file indienne. Les élèves se tiennent tous les mains, l'élève en situation de handicap se trouve entre la maitresse et l'ATSEM. Nombre d'interactions par le discours entre élèves valides entre élève(s) valide(s) et élève en SH entre adulte(s) et élève(s) valide(s) entre adulte(s)
, Cette bibliographie est constituée selon la norme HCERES (ex-AERES)
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, Communiqué de presse
, Synthèse de l'intervention du 16 Septembre 2014 Infirmières et étudiantes Puéricultrices de l'école
, FORMATIONS Formation commune sur l'école inclusive, p.2017
, psychologue-clinicienne et Maître de conférences Résumé Ce mémoire de recherche se concentre sur l'inclusion des élèves de maternelle, en situation de handicap moteur, au sein des écoles ordinaires lors des jeux collectifs
, Nous avons ciblé le coeur de notre étude suite à des nombreuses recherches sur le développement moteur et psychologique de l'enfant, l'inclusion scolaire de manière générale et plus spécifiquement des aménagements pédagogiques lors des jeux collectifs. Notre méthodologie de recherche se focalise sur les interactions entre les élèves valides et les élèves porteurs d'un handicap moteur lors des jeux collectifs. Nous avons donc réalisé cette étude par le biais d'observations dans des classes de maternelle, en se concentrant sur les interactions par le discours, le comportement moteur et l'expression faciale. Ces observations nous ont permis d'observer une recherche de proximité ou de distance de la part des élèves, Nous avons analysé et