«. , Il écrit également pour se consoler et pour ressentir l'impression d'être libéré de cette souffrance permanente. « Oui, les mots, ma patrie, les mots, ça console et ça venge. Mais ils ne me rendront pas ma mère » 162 Cela lui permet donc un instant d'être consolé mais c'est une illusion, un moment passager, qui ne permette pas d'oublier. Il écrit pour crier sa douleur -douleur d'avoir perdu sa mère mais douleur aussi d'avoir parfois été un fils indigne. Par l'écriture, il espère s'en défaire. Il nous fait part de sa culpabilité, de ses remords, de ses regrets et de la honte qu'il porte en lui. « Je tâche de me racheter en avouant. » 163 L'écriture est donc pour lui un moyen de se faire pardonner, de se rattraper afin de se libérer de ses fautes. Il écrit également pour se rapprocher d'elle, pour la sentir près de lui, pour être près d'elle. Il a peur de l'oublier et veut inscrire ses souvenirs -fugitifs -et garder une trace des moindres gestes de celle qu'il a tant aimée. Enfin, il veut écrire son histoire pour que ses semblables réagissent à temps, avant qu'il ne soit trop tard, avant qu'ils n'aient perdu leur mère. « Fils des mères encore vivantes, n'oubliez plus que vos mères sont mortelles. Je n'aurai pas écrit en vain, si l'un de vous, après avoir lu mon chant de mort, est plus doux avec sa mère, un soir, Certains disent que la douleur enrichit, qu'elle fait grandir, murir, qu'elle nous rend plus fort. Mais ceux qui disent ceci n'ont jamais réellement connu de grandes douleurs, d'intenses souffrances. « Je la connais, la douleur, et je sais qu'elle n'est ni noble ni enrichissante mais qu'elle te ratatine, vol.159

C. Id and . Xix, , p.138

C. Id and . Xx, , p.139

. Id, , p.33

C. I. Id, , p.10

. Id, , p.74

C. Id and . Xxviii, , p.169

, un enfant a besoin pour se construire. Il est donc probable que Bazin ait mis plus de temps à guérir de ce traumatisme et à le surmonter. L'écriture est donc un moyen utilisé

, En effet, ce que Bazin veut certainement dire, c'est que l'écriture peut aider à faire face, à prendre confiance en soi, à se créer une opinion nouvelle de lui-même. Mais en écrivant, il s'adresse aussi à autrui, à ses lecteurs ; et cette rencontre entre lecteur/auteur fait sens. Le lecteur, face à cette description très précise, à cette écriture incisive, s'identifie et s'interroge. Enfin, nous pouvons constater que Vipère au poing est en effet une véritable plaidoirie contre les violences intrafamiliales. Bazin a écrit son livre en 1947, « en trois mois dans un état de féroce allégresse [?] Vous le savez, je n'ai pas eu de mère, je n'ai eu qu'une Folcoche? Je n'ai pas eu de véritable famille et la haine a été pour moi ce que l'amour a été pour d'autres. » 194 Les traumatismes vécus durant son enfance ont laissé en lui des traces, invisibles certes, mais qui l'ont fragilisé. Dans sa vie d'adulte, Bazin a été un homme méfiant envers les autres, haineux, refusant l'amour. Il dira d'ailleurs : « Les plus sincères amitiés, les bonnes volontés, les tendresses à venir, je les soupçonnerai, « L'élaboration d'un récit narratif autobiographique aurait une vertu thérapeutique » en mettant « hors de soi l'indicible [ce qui] permettrait une libération intérieure » 190 . Il est vrai qu'il peut être compliqué d'extérioriser ses souffrances passées, les émotions les plus profondes. C'est ce que John Bowlby appelle le concept « d'exclusion défensive » qui est en fait la « corrélation entre les mauvais traitements subis pendant l'enfance et la difficulté ultérieure d'accès aux émotions, vol.193, 1969.

. Dupays-guieu-annie, Vipère au poing, l'écriture d'une violence intrafamiliale, p.173, 1992.

. Lamy, , pp.101-107

, personne? L'homme doit vivre seul, aimer c'est s'abdiquer. Haïr c'est s'affirmer. » 195 Sa relation aux autres a été, de ce fait, très complexe

. Bazin and . Dira-justement-;-?]-l'homme-qui-souille-une-femme-souille-toujours-un-peu-sa-mère, Il use d'ironie et d'humour dans ses paroles, dans son écriture et ce procédé n'est qu'une défense, participant également au processus de résilience. Cela lui permet certainement de prendre de la distance par rapport à son passé douloureux. Malgré tout, dans son oeuvre Vipère au poing, Bazin « ne se décrit pas comme un enfant martyr ; dès l'instant où sa mère révèle sa haine, la même haine l'occupe en retour et il développe alors une combativité qui l'aidera, faute d'alternative, à supporter cette enfance terrible. » 197 L'écrivain délivre donc une large part autobiographique tout au long de son ouvrage, à travers son double qu'est Jean Rezeau, dit Brasse-Bouillon. En effet, dans le roman, c'est bel et bien un enfant qui parle, mais derrière lui, se cache un adulte qui écrit. Ce livre est donc une vengeance contre sa mère mais également un moyen d'obtenir enfin une dignité amplement méritée. s'avoue pas, Renard ne déclarant jamais clairement qu'il évoque son enfance alors que tout le laisse penser. L'auteur s'écrit avant tout à lui même, il est son premier lecteur et destinataire. 198 » Construire un récit autobiographique aurait vraisemblablement des vertus thérapeutiques et permettrait de se reconstruire. Cela « ne signifie pas guérison, mais entre dans un processus qui cicatrise la blessure -celle-ci pouvant s'ouvrir à nouveau à l'occasion d'un autre évènement, la réparation stricto sensu n'existe pas. » Effectivement, Jules Renard a fait une tentative de suicide traduisant son mal être omniprésent, Tu n'es qu'une femme et toutes les femmes paieront plus ou moins pour toi, p.185

. Id, , p.168

. Dupays-guieu-annie and . Vipère-au-poing,-l'écriture-d'une-violence-intrafamiliale, Cairn 198 Id enfance méprisé, désigné uniquement par le surnom « Poil de Carotte », celui-ci n'a jamais pu parvenir à se faire une place autrement que par le biais de son livre

. Le, pas de sens, on reste sidéré, hébété, stupide, embrouillé par un tourbillon d'informations contraires qui nous rendent incapables de décider. Mais, puisque l'on est obligé de donner un sens aux faits et aux objets qui nous "parlent" nous avons un moyen d'éclairer le brouillard provoqué par le traumatisme : le récit. Dans ce cas, la narration devient un travail de sens. Mais toute histoire n'est pas socialisable, il faut l'adapter à l'autre qui a du mal à l'entendre. La métamorphose de l'évènement en récit se fait par une double opération

, Nous pouvons donc remarquer que l'écriture a pu permettre d'aider -partiellement

, Un auteur porte en lui-même un livre? Il faut qu'il s'en débarrasse. Il y a, dans la production de ce livre, quelque chose d'obligatoire, d'inévitable [?] Donc, j'avais porté longtemps, fort longtemps, Poil de Carotte et je m'en étais délivré par un livre. J'allais mieux, pas tout à fait bien pourtant? Il me restait encore du Poil de Carotte (il m'en reste encore d'ailleurs, il m'en restera toujours, car il y a -est-ce un avantage ou une infériorité

. Le-bonheur-ne-peut-Être, Seulement, si ce n'est pas difficile à planter, une famille, c'est très difficile à cultiver

. Ainsi, de guérir de ce traumatisme vécu durant l'enfance, il est resté en lui des empreintes indélébiles de ses souffrances passées, qui se sont traduites par des impossibilités à garder durablement un lien affectif, à construire des relations solides et à s'apaiser. 3.4. Romain Gary Enfin, l'oeuvre de Romain Gary, La Promesse de l'aube, est bel et bien un roman autobiographique. Bien qu'il y ait des éléments réels, vrais et véridiques, de nombreux autres éléments sont fictifs et inventés. L'écrivain ne nie pas que son oeuvre soit une autobiographie mais il ne veut pas prendre la responsabilité que tout ce qui y est dit, p.42, 2004.

J. Renard, , 1904.

M. Etle-château-de-ma-mère-de and . Pagnol, Différents éléments dans ces fictions permettent plus facilement l'identification de l'élève aux personnages et à la situation qu'ils subissent. La nourriture, les relations fraternelles, le premier amour, les jeux, la nature, etc

, Dans l'entrée « Regarder le monde, inventer des mondes », les quatrièmes s'intéressent à « la fiction pour interroger le réel » et donc à explorer les relations entre le monde réel et la fiction. L'entrée « se chercher, se construire » permet, quant à elle, de s'attarder à la façon dont on « di[t] l'amour ». Ayant une classe de quatrièmes cette année, je vais donc m'intéresser plus particulièrement à la mise en place d'un tel sujet dans une de mes séquences, Néanmoins, il me semble qu'il serait plus judicieux d'aborder un tel thème avec des élèves plus âgés, de quatrième ou de troisième

, La mise en oeuvre dans une séquence pour des quatrièmes

, La séquence appartenant à l'entrée « Regarder le monde, inventer des mondes » et ayant pour questionnement « La fiction pour interroger le réel » s'intitulait « Des enfances volées ». Les élèves étaient donc amenés à se demander en quoi les différentes représentations de l'enfance dans la littérature donnent à voir une réalité sociale extrêmement cruelle. Ils avaient pour objectifs de découvrir les différentes facettes de ces représentations de l'enfance (maltraitance, travail des enfants, misère, l'enfant comme objet d'échange, etc.), mais aussi d'explorer les relations entre le monde réel et la fiction et enfin de découvrir les caractéristiques du Réalisme. J'ai donc commencé cette séquence par une séance liminaire s'intitulant « Le portrait d'enfant » et ayant pour support différentes images. Le but était effectivement d'observer la force symbolique du portrait d'enfant en peinture. Il me semblait plus facile d'aborder un tel thème de prime abord par le biais de la peinture, Des enfances brisées suite à des mauvais traitements maternels Pour l'étude de ce thème en quatrième, j'ai divisé mon corpus composé de quatre oeuvres en deux parties

«. Murillo, «. Le-petit-marchand-de-violettes-»-de-pelez, and C. Enfant-pauvre-»-de-geoffroy-ou-la-gravure-de-bayard, Les quatrièmes ont donc réfléchi aux représentations qu'ils avaient du rôle des parents envers leurs enfants. Les droits et devoirs des parents ont donc été abordés dans un premier temps, sans pour autant aborder les droits des enfants pour le moment. Ils se sont ensuite interrogés sur les raisons que nous pouvons avoir, d'écrire sur son enfance. Ces trois séances ont donc permis la mise en place d'un tel sujet et une prise de recul pour les élèves par rapport à leur propre vécu. Il est vrai que cette problématique peut faire surgir chez eux des souvenirs douloureux mais également des émotions complexes telles que la tristesse ou la colère, en fonction de ce qu'ils vivent personnellement. La troisième séance, que je vais analyser dans un second temps

T. Bazin, . Du-chapitre, and . Ix, dans lequel le narrateur nous fait part de deux jeux que les trois enfants affectionnaient particulièrement : celui d'écrire « VF », signifiant « Vengeance à au poing

». Simon and M. Dans-la, Tellier de Maupassant, datant de 1881, afin de pouvoir introduire la séquence suivante portant sur une nouvelle fantastique de Maupassant

, Analyse d'une séance

J. , Cette séance s'intitulait « Poil de Carotte, un enfant qui a des droits comme les autres ». Elle portait donc sur le chapitre « Le Programme » tiré de l'oeuvre Poil de Carotte de Jules Renard, datant de 1894. Les élèves avaient pour objectifs d'étudier les rôles des adultes dans un récit d'enfance, d'observer la relation entre le récit et la réalité mais également de travailler le lexique des activités quotidiennes. Ils étaient aussi amenés à comprendre que le roman autobiographique porte un regard distancié sur une enfance malheureuse, p.52

, Une fois la lecture finie, les élèves ont fait part, à l'écrit, de leurs impressions, de leur ressenti face à ce programme et à la vie du personnage principal. Puis, quelques élèves ont lu leur écrit. Tous ont constaté que la domestique n'a que très peu de tâches à effectuer, alors même qu'elle est payée pour cela. Ils ont remarqué que la majorité des corvées sont réservées à Poil de Carotte, et notamment les plus difficiles, Nous avons donc élaboré collectivement un tableau bipartite répartissant dans chacune des colonnes les tâches propres à Poil de Carotte et celles d'Agathe. La différence était flagrante et a donc scandalisé les élèves

, Les élèves se sont donc aperçus de la différence entre leur emploi du temps lorsqu'ils sont chez eux et celui de Poil de Carotte, qui n'a aucun temps libre et aucun loisir. Ils ont d'ailleurs évoqué les mots « maltraitance, Agathe dans ses tâches lorsque les siennes étaient exécutées

, La troisième activité était un débat durant lequel ils devaient interagir ensemble à l'oral. Ils devaient donc comparer les tâches quotidiennes d'un enfant au XIXe siècle et celles d'un enfant aujourd'hui. Ils se sont demandé dans un premier temps si l

, Le débat s'est ensuite centré autour de ces questions. J'ai écrit au tableau leurs idées durant le débat que nous avons synthétisé à l'écrit collectivement par la suite. Cette première étape a duré deux heures. Dans un second temps, lors d'une autre séance de cours, les élèves ont constitué des groupes de deux. Avec une tablette, ils se sont rendus sur le site internet de l'Unicef afin d'y lire un résumé de la Convention Internationale des Droits de l'Enfant (CIDE). Cela permettait en sus de travailler une compétence numérique, Carotte aurait pu être celui d'un enfant du XXIe siècle. Ils se sont également interrogés sur les tâches qu'ils accepteraient d'effectuer et celles qu'ils refuseraient

C. Poil-de, Ils se sont aperçus qu'un des droits fondamentaux qu'est celui d'avoir un nom, une identité, qui soit respectée en tant que tel, ne l'est pas pour Poil de Carotte, qui n'est désigné que par son surnom on ne peut plus péjoratif, le discriminant par la couleur de ses cheveux et de ses tâches de rousseur. De nombreux autres droits ne sont pas respectés pour ce personnage. Mais les élèves ont aussi évoqué le fait que les droits de nombreux autres enfants, encore aujourd'hui, ne sont pas respectés à travers le monde. Ils ont mentionné les enfants soldats, les enfants échangés contre de l'argent, d'autres qui sont maltraités, etc. Pour finir

, Tous devaient écrire les éléments importants à retenir sur l'enfance misérable de Poil de

, Ils ont fait émerger la notion d'autobiographie, qui est la particularité de ce roman. Enfin, ils ont composé une courte synthèse sur les droits de l'enfant à l'époque actuelle ainsi qu'à celle de Poil de Carotte. Cette deuxième étape a duré une heure. A la maison, en devoirs, ils ont dû préparer un écrit d'invention, dans lequel ils devaient imaginer le retour de Poil de Carotte, Carotte, mais également faire le lien avec les autres textes vus dans la séquence

. Droits-de-l'enfant, Ils devaient l'aider à faire respecter ses droits. Pour ce faire, ils ont été contraints d'écrire un dialogue entre ce personnage et eux-mêmes, dans lequel ils lui donneraient des conseils et l'aideraient à se sortir de cette situation

, Remarques critiques autour de cette mise en oeuvre

, C'était en effet un sujet qui les touchait particulièrement, notamment parce que le personnage Poil de Carotte a presque le même âge qu'eux. Mais cela les a aussi affectés avant tout parce que ce sont des êtres sensibles, ayant intégré un certain nombre de valeurs. Ils n'apprécient pas l'injustice, la persécution et notamment envers des êtres vulnérables que sont les enfants. Ils se sont donc réellement investis durant les séances de cours. Malgré tout, ils n'ont pu s'empêcher de rire et d'émettre quelques moqueries envers le surnom de Poil de Carotte. Toutefois, ils ont spontanément évoqué l'idée de discrimination voire même de racisme, Cette séance a plutôt bien fonctionné. Les élèves ont été actifs durant les trois heures et ont beaucoup travaillé

, Ces séances ont été très enrichissantes pour eux, mais également pour moi. Il était compliqué parfois pour moi de garder le fil conducteur de cette séance et de maintenir le contenu des échanges centré directement sur ce sujet. Néanmoins, les remarques étaient toujours pertinentes même si elles ne portaient pas sur le texte et qu'elles étaient plus générales. Il est vrai que ce sujet amenait beaucoup de questionnements, faisait surgir beaucoup d'interrogations et mettait en avant de nombreux autres enjeux, Ils sont à un âge où ils ont besoin de s'affirmer, de montrer leurs différences

, D'autres possibilités de mises en oeuvre

, Il existe de nombreuses autres possibilités de mises-en-oeuvres pour cette problématique

, Avec des élèves de quatrième

, Je leur soumettrai donc différents poèmes lyriques exprimant l'amour charnel, passionnel, entre deux êtres attirés l'un envers l'autre et entretenant une relation amoureuse. Mais, je leur proposerai aussi le poème « Demain, dès l'aube », dans Les Contemplations de Victor Hugo, datant de 1856, dans lequel l'écrivain exprime tout l'amour qu'il a envers sa fille, Léopoldine, décédée. Ce poème me permettra donc par la suite de leur présenter deux extraits romanesques, en contrepoint, exprimant l'amour filial, d'une mère pour son fils ou d'un fils pour sa mère. De ce fait, j'ai inséré dans le groupement de texte, des extraits des deux autres livres du corpus, soit un extrait du Livre de ma mère d'Albert Cohen, tiré du chapitre VIII, dans lequel l'écrivain nous raconte que la vie de sa mère se résumait à son fils, autour duquel elle avait construit un véritable empire et pour lequel elle était prête à tout, se construire » et ayant pour questionnement « Dire l'amour ». J'ai donc constitué un groupement de textes pour cette séquence s'intitulant : « Dire toutes les nuances de l'amour, p.59

, est plus mais essentiellement l'amour intense et incommensurable de la mère pour son fils unique. Le dernier extrait de cette séquence est, quant à lui, tiré de La Promesse de l'aube de Romain Gary et plus précisément appartenant au chapitre IV, dans lequel nous trouvons la célèbre citation « Avec l'amour maternel, la vie vous fait à l'aube une promesse qu'elle ne tient jamais. » 206 Cet extrait nous montre la puissance et la force de l'amour maternel mais également les difficultés que cela peut engendrer pour l'enfant. Ainsi, les élèves auront pu observer les différentes nuances de l'amour : conjugal, charnel

, Il serait intéressant de construire une séquence autour de ces quatre ouvrages que sont

L. Poil-de-carotte and . Livre-de-ma-mère, Vipère au poing et La Promesse de l'aube et ayant également comme problématique : La figure de la mère dans quelques romans du XXe siècle

. Cette-séquence-s'inscrirait-dans-l'objet-d'étude-«-se-chercher, S. Se-raconter, and . Représenter, Plusieurs questions pourraient se poser à eux grâce à la lecture d'extraits ou l'intégralité de ces quatre ouvrages. Ils seraient amenés à se demander comment représenter, reconnaître, raconter, montrer, cet autre qui est en nous mais également se demander si une représentation de soi implique forcément l'écriture d'un roman familial. Ils comprendraient aussi que l'écriture peut permettre d'accéder à cette partie de nous qui nous échappe parfois, bien que l'on pense se connaître parfaitement. Ils se questionneraient également sur ce que l'on dit ou non lorsque l'on se raconte et se demanderaient si l'on peut tout dire. Bien sûr, cela permettrait d'analyser les différents enjeux d

. Gary-romain, La Promesse de l'aube, chap. IV, p.38

. Bibliographie-i, OEuvres du corpus BAZIN Hervé, 1948.

. Cohen-albert and . Le-livre-de-ma-mère, , p.1954

L. Gary-romain and F. , , 1960.

J. Renard, Poil de Carotte, Presses Pocket, p.1894

G. Ouvrages-généraux-sur-jules-renard, L. Léon, J. 'oeuvre-et-l'âme-de, and . Renard, Nizet et Bastard, 1936 2. Ouvrages généraux sur Hervé Bazin BAZIN Hervé, 1992.

. Boyer-zoë, Ouvrages généraux sur, La Femme dans les romans d'Hervé Bazin, vol.3, 1986.

A. Cohen-bella and G. Cohen, , 1990.

. Duprey-véronique, Les instances parentales dans l'oeuvre d'Albert Cohen, 1997.

A. Duprey-véronique and . Cohen, au nom du père et de la mère, Sedes, 1999.

A. Lewy-bertaut and E. Cohen-mythobiographe, , 2001.

. Pagnol-marcel, Académie Française, dans Combat SCHAFFNER Alain, Le Goût de l'absolu, Honoré Champion, 1999.

G. Valbert, A. Cohen, and L. Seigneur, , 1981.

A. Ouvrages-généraux-sur-romain-gary, R. Myriam, L. Gary, and . Caméléon, Ouvrages concernant les mères, la maternité et l'enfance APTER Terri, Les mères toxiques, 2016.

. Badinter-elisabeth and . Xy, , 1992.

. Buffet-anne-laure, Victimes de violences psychologiques : de la résistance à la reconstruction, 2016.

. Bowlby-john, Attachement et perte, tome 3, PUF, 2002.

M. L. Clement and S. Van-wesemael, Relations familiales dans les littératures française et francophone des XXe et XXIe siècles : La figure de la mère, 2008.

B. Cyrulnik, Un Merveilleux malheur, 1999.

«. Dupays-guieu-annie-vipère-au-poing, , p.187

, Dialogue, pp.127-140, 2010.

. Fix-nathalie, « La sacralisation de la maternité chez Albert Cohen », article paru dans les Cahiers Albert Cohen, vol.4, 1994.

. Forward-susan, Ces mères qui ne savent pas aimer, 2016.

S. Lannegrand, . Montemont, and . Véronique, Résistances intérieures. Visages du conflit dans le journal personnel, Academia-L'Harmattan, coll, Au coeur des textes, 2016.

E. Mango and . Gomez, La Place des Mères, 1999.

. Sagaert-martine, Histoire littéraire des mères, L'Harmattan, 1999 6. Ouvrages théoriques BELLEMIN-NOEL Jean, Vers l, 1979.

. Lejeune-philippe and . Le, , 2005.

. Mathieu-castellani-gisèle, , 1996.

. Robert-marthe, Roman des origines

. «-albert-cohen, France Culture, vol.1, 2018.

C. Boudet, « L'abandon dans la littérature française du XIXe siècle. L'histoire des deux victimes. » In: Enfance abandonnée et société en Europe, XIVe-XXe siècle

. Hartje and . Hans, « Relations orageuses. L'adolescent et ses parents dans la fiction de la langue française du XXe siècle